Vendredi 14 août 2009 à 17:47

On croit toujours qu’elle n’arrivera que plus tard. 
On repousse cette éventualité au plus loin dans notre esprit. 
Et le jour où elle tombe, il faut pourtant voir la vérité en face. 
Quelle sal*pe. Vraiment.

 


 .  .  .

J’avais l’impression d’être comme dans les séries télé, vous savez,
les fils, les perfusions le « bip-bip » des machines,
le tuyau du respirateur dans la bouche…
Sauf que dans le lit, c’était pas un acteur. 
C’est de ma faute, j’ai voulu aller le voir.
Une dernière fois.
Lui dire au revoir. 
J’ai pas osé le toucher, j’avais peur… je sais pas de quoi.
De lui faire mal peut-être ?
De m’approcher un peu trop de lui ?
J’en sais rien en fait. 
J’aurais voulu lui parler encore, le voir sourire,
l’entendre râler sur les infirmières...
Mais non.
Pour moi, on l’avait déjà perdu.
Il ne sourirait plus jamais.
.  .  .


On aurait dit qu’il attendait que je vienne.
Parce qu’après… et bien, il est parti.
Pour toujours
.

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